Berthine Marceau

Artiste peintre et bricoleuse de rêves.

Auteur : Antoine (Page 2 sur 3)

Un dimanche matin dans les années 50

Slack, pan; crac… ce bruit me réveille. Il monte de la cuisine.  Je descends de ma chambre, lentement, quelques rêves collés à mes paupières mal ouvertes.

Sur la table de cuisine, il y a :
– mon bol de café au lait , avec la peau du lait ( je déteste le café au lait) mais maman est sûre que c’est bon pour grandir.
– Un grand lapin nu, que papa débite sur la planche de bois avec son couperet.
Mon bol vibre à chaque coupe méthodique de mon père.
Les yeux du lapin me fixent; le café au lait saute de mon bol…
Et tous les dimanches matin, c’est pareil.

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Jean-Michel Caradec

Ce 29 juillet est l’anniversaire de la mort de Jean-Michel Caradec, ce compositeur et chanteur qui avait tant de charme et de talent !
Pourquoi n’est-il plus là ?

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Le mariage de la carpe et du lapin

Dans ma plus tendre enfance… et fort longtemps, j’ai entendu ma mère répéter “ton père et moi, c’est le mariage de la carpe et du lapin!” Je me posais bien des questions… essayant de savoir qui était la carpe et qui était le lapin… Parfois je voyais plus Papa en lapin, mais des fois en carpe, car il adorait la pêche.

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Un conte pour l’Epiphanie

– « C’est comme ça chaque année ! Voilà la 2013ème année que l’on part trop tard… on devrait le savoir pourtant… Suivre l’étoile du Berger…! Il doit bien exister d’autres façons plus rapides depuis le temps ! » maugrée le jeune Gaspard.
– « Cessons ces palabres inutiles » répond le sage Melchior, « et mettons- nous en chemin pour aller voir cet enfant roi. »
– « Dis-donc Balthazar, t’aurais pas une cigarette ? »
– « Pas question ! C’est mauvais pour toi! avance tu perds du temps Gaspard. »

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Ma lettre au Père Noël

Cher Père Noël,
Voilà, cher père Noël, je ne te boude plus… bien au contraire, je t’adore et t’attends bien sagement.

Pendant des années, tu m’as envoyé des mauvaises choses (en restant polie ! Père Nono) et je pensais que tu étais devenu un moins que rien et un vieux machin (toujours en restant polie !).

Moi, qui adorais te peindre… j’étais bien mal récompensée. Donc, comme d’autres devant les épreuves cessent de croire en Dieu, moi, je ne croyais plus en toi.

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